Premier Atelier de GWA sur le Planning Stratégique en Afrique de l'Ouest et du Centre
Avant le début des allocutions, les participants à l’atelier ont eu droit à un sketch de l’Atelier Théâtre Burkinabè (ATB), intitulé « Histoire d’eau, histoire de femme » : sur scène, les acteurs ont fait comprendre que l’eau est de nos jours une ressource rare qui pose toujours un problème au sein des couples. Prospère Kompaoré (1er responsable de l’ATB) et ses comédiens ont, par la suite échangé avec les uns et les autres sur leur compréhension de la gestion de la ressource eau, qui nous concerne tous.
Le premier discours est venu du coordonnateur général de Green Cross Burkina Faso, Ousséni Diallo, qui a retracé le parcours pour aboutir à la collaboration avec Gender and Water Alliance, dont la Directrice Exécutive est Joke Muylwijk.
Et Monsieur Diallo de poursuivre : « Les leçons apprises ont aussi permis à l’Alliance de reconnaître que la prise en compte du genre dans la gestion de l’eau varie de façon substantielle d’une région à une autre et que l’approche une dimension qui convient à tous, dans l’intégration du genre aux niveaux régional, national, et local, est inappropriée et inefficace. Cela fait ressortir le besoin d’une approche régionale du développement par les membres de l’Alliance, de matériel de formation et des ressources adaptées aux priorités et besoins localement identifiées ».
On a alors compris que l’atelier s’inscrivait dans une optique bien définie et qu’il réunissait des individus et des organisations partenaires de la région qui ont la volonté et le potentiel pour faciliter, planifier, et gérer la prise en compte de l’aspect genre dans la gestion intégrée des ressources en eau. Joke Muylwijk, Directrice Exécutive de Gender and Water Alliance, lors de son intervention, a remercié la vingtaine de participants venus de onze pays pour prendre part à la rencontre de Ouagadougou.L’oratrice a confié qu’elle attendait beaucoup des participants aux travaux.
En procédant à l’ouverture officielle de l’atelier, Musa Mbenga (Secrétaire Exécutif du CILSS), dira : « Le thème abordé est d’une importance capitale à cause de la complexité de la gestion intégrée des ressources en eau. Du fait de la rareté et de la faible disponibilité de la ressource en eau dans nos régions, sa bonne gestion nécessite la participation de tous les acteurs et des parties prenantes. Dans cette dynamique, les femmes sont des actrices essentielles dont le rôle mérite d’être renforcé.
Article de Pierre Tapsoba dans L’Observateur Paalga N°6825 du mardi 13 février 2007
Cet atelier a permis d' l'élaborer le plan stratégique de GWA dans la région de l' Afrique de l' Ouest et Centrale 2007-2010.