Gender and Water Alliance
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Atelier Régional de Formation des Formateurs « L’intégration transversale du genre dans la Gestion Intégrée des Ressources en Eau» pour les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Cote d’Ivoire, Abidjan.

L’objectif de l’atelier était le renforcement des capacités en Genre et GIRE des professionnels de l’eau, des spécialistes en Genre œuvrant dans le domaine de l’eau, des membres francophones du réseau de l' Alliance Genre et Eau, Cap-Net et Wa-Net impliqués dans la formation et le renforcement de capacités en GIRE, des membres des partenariats nationaux de l’eau impliqués dans les processus GIRE au niveau des pays, des décideurs chargés de l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques, des membres des équipes CSLP/DSRP au niveau des pays concernés, et des professionnels des medias intervenant dans le domaine de l’eau.

Durant six jours les participants à cet atelier venant de divers pays (Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et de divers domaines d’intervention du Genre et du GIRE ont participé de manières pro-actives à cette formation. Durant cette période plusieures communications sur le Genre et la GIRE et les méthodes d' intégration ont été présentées.

Parmi ces communications nous pouvons citer celles de l’élaboration d’une stratégie globale de l’intégration du Genre dans le GIRE et les outils d’analyse, les indicateurs de l’évaluation de la prise en compte du Genre eté de la GIRE dans les programmes et projets de développement, les techniques de connaissances et transfert de connaissances. Toutes ces communications ont été appuyées par des exercices en groupes, des débats en plénières et d’une sortie sur le terrain (dans le village de Diatokro qui expérimente l’intégration du genre dans le concept de l' hydraulique villageoise) ce qui a permis aux participants de s’approprier les concepts de l’intégration transversale du Genre dans la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.

L’intégration du Genre dans le GIRE est une stratégie qui permet de s’assurer que les problèmes et les expériences des différentes couches sociales (hommes /femmes; filles/garçons; vieux/ jeunes; handicapés physiques…) sont prises en considération dans la conception, l’exécution, la supervision et l’évaluation des politiques et programmes dans toutes les instances politiques, économiques et sociales concernant l’eau et sa gestion afin que tous en bénéficient équitablement et que l’inégalité soit éradiquée.

A la clôture de cet atelier, les participants ont pris l’engagement de dupliquer la formation et de transmettre les connaissances acquises pour que l’intégration transversale du Genre dans le GIRE devienne un réflexe partout et à tous les niveaux. A cet effet, ils recommandent aux responsables de la formation (organisateurs et formateurs) de les soutenir dans la réalisation des plans de travail élaborés par pays au cours de l’atelier.

Il faut souligner que pour montrer leur engagement, ils ont élaborés un plaidoyer constitué d’un lot de recommandations dont entre autre, la création d’un réseau sous-régional de formateurs en intégration transversale du Genre dans le GIRE pour faciliter et renforcer l’échange d’informations et d’expériences entre eux ; un appui aux formateurs en intégration transversale du Genre dans le GIRE pour l’organisation de séances d’information, de sensibilisation et de formation dans leurs pays respectifs ; l’instauration d’un système de prime pour les meilleures expériences en intégration du Genre dans la GIRE. La plaidoirie c’est poursuivi de jeu de question réponses, des slogans magnifiant l’eau et le Genre après la déclamation d’un poème.

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